Rapport sur la Politique Monétaire dans l'UMOA - septembre 2025
L’activité économique mondiale a poursuivi sa progression, au cours du deuxième trimestre 2025, en dépit des fortes incertitudes liées à l’instauration de nouveaux tarifs douaniers par l’administration américaine.
Selon les dernières données disponibles, le rythme de progression du PIB aux Etats-Unis s’est établi à 2,0%, en glissement annuel, au deuxième trimestre 2025, un rythme identique à celui enregistré le trimestre précédent. En zone euro, le taux de croissance du PIB est ressorti à 1,4% sur la même période, après 1,5% un trimestre plus tôt. Dans les pays émergents, l’activité économique est restée particulièrement robuste en Chine, avec une hausse de la production de 5,2% au deuxième trimestre 2025, après 5,4% au premier trimestre. En Afrique du Sud, la croissance est ressortie à 0,8%, comme au trimestre précédent. Au niveau de la sous-région ouest-africaine, l’activité économique a progressé au Nigeria et au Ghana respectivement de 3,4% et 5,5%, après 3,1% et 5,3% enregistré précédemment.
L’inflation est restée globalement contenue, bien que des disparités soient observées entre les régions dans le monde. En zone euro, le taux d’inflation a reculé à 2,0% en juin 2025, contre 2,2% en mars 2025. En revanche, aux Etats-Unis, le niveau général des prix s’est accéléré, se situant à 2,6% contre 2,3% trois mois plus tôt. Dans les économies émergentes, notamment en Chine et en Afrique du Sud, une légère remontée des prix est observée, avec une inflation atteignant 0,1% en Chine (après -0,1% trois mois plus tôt) et 3,0% en Afrique du Sud (contre 2,7% en mars 2025). L’inflation a baissé au Nigeria (22,2% en juin 2025, contre 24,2% en mars 2025) et au Ghana (13,7% en juin 2025 contre 22,4% en mars 2025). Cependant, les perspectives d’inflation sont caractérisées par des risques haussiers dans certaines régions, en raison des fortes incertitudes liées aux tensions géopolitiques. Dans ce contexte, les principales banques centrales ont adopté des orientations différentes dans la mise en œuvre de leur politique monétaire.
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